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Startups : comment financer votre projet sans diluer votre capital initial ?

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Financer une startup

Dans l’écosystème entrepreneurial dynamique d’aujourd’hui, lancer une startup est un défi à part entière. Mais au-delà de l’idée innovante et du plan d’affaires solide, se dresse un obstacle majeur : le financement. Selon une étude de la Banque Populaire, près de 60% des startups citent l’accès aux capitaux comme leur principale difficulté lors des premières phases.

Cependant, lever des fonds auprès d’investisseurs traditionnels implique souvent une dilution significative du capital initial des fondateurs. Un rapport de l’Observatoire de l’Entrepreneuriat révèle que, en moyenne, les entrepreneurs ne détiennent plus que 30% de leur société après la deuxième levée de fonds.

Des solutions alternatives pour préserver son capital

Face à ce dilemme, de plus en plus d’entrepreneurs explorent des solutions innovantes pour financer leur projet tout en conservant un contrôle maximal sur leur entreprise naissante. Selon une enquête menée par l’Incubateur HEC, plus de 40% des startups ont désormais recours à des formes de financement alternatives dès le départ.

Le financement participatif, un tremplin prometteur

Parmi ces solutions émergentes, le financement participatif (crowdfunding) gagne en popularité. D’après les chiffres de la plateforme Kickstarter, plus de 200 000 projets ont été financés avec succès en 2022, pour un montant total dépassant 1,2 milliard de dollars.

Voici des conseils utiles en vidéo :

“Le financement participatif permet non seulement de lever des fonds, mais aussi de valider l’intérêt du marché pour votre produit ou service”, explique Éric Mugnier, expert en entrepreneuriat à l’ESSEC. “C’est un excellent moyen de démarrer sans céder d’importantes parts de votre entreprise.”

Les prêts d’honneur et les subventions publiques

Pour les startups à fort potentiel technologique ou sociétal, les prêts d’honneur et les subventions publiques représentent également des options intéressantes. Selon un rapport de Bpifrance, plus de 600 millions d’euros ont été alloués à des projets innovants en 2021 sous cette forme.

Cependant, ces programmes ont des critères d’éligibilité stricts et sont souvent très compétitifs. “Les entrepreneurs doivent être prêts à consacrer du temps et des efforts considérables pour monter un dossier solide”, avertit Isabelle Wallard, responsable de l’Incubateur Polytechnique.

Le bootstrap et l’apport personnel

Pour certains entrepreneurs, la solution réside dans le bootstrap, c’est-à-dire l’autofinancement à partir de ses propres économies ou revenus. Une étude de l’Université de Boston révèle que près de 80% des startups à succès ont démarré de cette manière.

Néanmoins, cette approche comporte des risques financiers importants et peut ralentir considérablement la croissance de l’entreprise. “Le bootstrap convient aux projets à faible intensité capitalistique, mais peut s’avérer insuffisant pour les startups ambitieuses nécessitant des investissements lourds dès le départ”, nuance Alexandre Jardillier, co-fondateur de French Founders.

L’apport de business angels avisés

Pour concilier capital et expertise, de nombreux entrepreneurs font appel à des business angels, ces investisseurs providentiels apportant à la fois des fonds et un précieux accompagnement. Cependant, selon les données de France Angels, seulement 10% des start-ups parviennent à convaincre ces investisseurs avertis.

“Les business angels recherchent avant tout des équipes talentueuses et des modèles économiques solides”, explique Christophe Porro, président de France Angels. “Leur apport en capital reste généralement limité pour préserver l’indépendance des fondateurs.”

Vers de nouveaux modèles hybrides

Face à la diversité des besoins et des ambitions entrepreneuriales, les experts s’accordent sur la nécessité d’explorer des modèles de financement hybrides, combinant plusieurs sources de manière stratégique.

“Il n’existe pas de solution unique”, affirme Véronique Bourlier, directrice de l’Incubateur de l’Université Paris-Dauphine. “Les startups doivent adopter une approche agile, en mélangeant judicieusement financement participatif, subventions, prêts et apports ponctuels d’investisseurs, en fonction de leurs besoins et de leur stade de développement.”

Quelle que soit la voie empruntée, une chose est sûre : le financement reste un défi de taille pour les startups naissantes. Cependant, en faisant preuve de créativité et de persévérance, les entrepreneurs peuvent désormais envisager de nombreuses options pour concrétiser leur vision sans pour autant sacrifier leur indépendance et leur contrôle sur leur projet ambitieux.

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Lancer sa startup au Royaume-Uni : tirer parti des universités pour réussir

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Lancer sa startup au Royaume-Uni

Dans le paysage entrepreneurial mondial, le Royaume-Uni se distingue comme un terreau fertile pour les startups, en particulier grâce à son réseau universitaire dynamique et innovant. Les universités britanniques, reconnues pour leur excellence académique et leur recherche de pointe, jouent un rôle clé dans le soutien aux entrepreneurs.

Un écosystème universitaire propice à l’innovation

Le Royaume-Uni abrite certaines des meilleures universités au monde, telles que l’Université d’Oxford, l’Université de Cambridge et l’Université impériale de Londres. Ces institutions ne se contentent pas de former des étudiants ; elles sont également des centres d’innovation qui contribuent activement à l’écosystème entrepreneurial. En 2023, les spin-outs des universités britanniques ont levé 1,66 milliard de livres en financement par actions, représentant une part significative des investissements dans le secteur. Cela témoigne de l’impact direct que ces établissements ont sur le développement des startups.

Les universités offrent un accès à des infrastructures de recherche avancées, notamment des laboratoires spécialisés et des centres d’innovation. Pour les entrepreneurs qui n’ont pas les moyens d’investir dans des équipements coûteux, ces ressources peuvent s’avérer inestimables. Par exemple, l’University College London (UCL) a développé un vaste réseau d’entreprises partenaires dans des secteurs tels que la technologie financière et la biotechnologie. Les startups qui collaborent avec ces institutions bénéficient d’une base solide pour tester leurs produits et services.

Expertise académique et recherche appliquée

Chaque université britannique possède ses propres domaines d’expertise qui peuvent être exploités par les entrepreneurs. Par exemple, l’Université d’Édimbourg est reconnue pour sa recherche en intelligence artificielle, tandis que d’autres institutions se concentrent sur la cybersécurité ou la santé numérique. Cette spécialisation permet aux startups d’accéder à des connaissances pointues et à des experts dans leur domaine.

En collaborant avec ces universités, les entrepreneurs peuvent bénéficier de programmes d’incubation qui offrent un soutien précieux en matière de mentorat et de conseils stratégiques. Ces programmes sont souvent conçus pour aider les startups à surmonter les défis initiaux liés à la création d’entreprise, tels que le développement de produits ou la recherche de financements. Par exemple, le programme “Cambridge Enterprise” aide les chercheurs à transformer leurs découvertes en entreprises viables.

Recrutement de talents diversifiés

Le réseau universitaire britannique constitue également une source inestimable de talents. Les universités attirent des étudiants du monde entier, créant ainsi un vivier diversifié de diplômés qualifiés dans diverses disciplines. Pour les startups qui s’installent au Royaume-Uni, cela représente une opportunité unique de recruter des talents innovants et créatifs.

Les programmes de doctorat et les centres de recherche collaborative permettent également aux entreprises d’accéder à des chercheurs qui peuvent contribuer à leurs projets. Ces collaborations peuvent aboutir à des innovations significatives et à la commercialisation rapide de nouvelles technologies. En intégrant ces experts dans leur équipe, les startups peuvent non seulement renforcer leurs capacités internes mais aussi améliorer leur compétitivité sur le marché.

Partenariats stratégiques avec l’industrie

Les partenariats stratégiques avec les universités peuvent également ouvrir la voie à des collaborations fructueuses avec l’industrie. De nombreuses universités entretiennent des relations étroites avec des entreprises établies, ce qui permet aux startups d’accéder à un réseau élargi d’opportunités commerciales.

Par exemple, certaines initiatives comme le programme “Innovation and Knowledge Centres” dirigé par l’Université du Kent visent à soutenir les entreprises technologiques en phase de démarrage en leur offrant des ressources et du mentorat. Ce type d’initiative est essentiel pour aider les nouvelles entreprises à naviguer dans le paysage complexe du marché britannique tout en bénéficiant du soutien d’experts académiques et industriels.

Aides financières et soutien institutionnel

Le Royaume-Uni propose également plusieurs aides financières destinées aux startups. Des programmes gouvernementaux tels que le Seed Enterprise Investment Scheme (SEIS) offrent aux investisseurs la possibilité d’investir dans des startups tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Ce type d’incitation peut être déterminant pour attirer les financements nécessaires au développement initial d’une entreprise.

De plus, plusieurs universités disposent de fonds dédiés aux startups issues de leur propre écosystème académique. Ces fonds sont souvent gérés par des bureaux de transfert de technologie qui aident à commercialiser les recherches menées au sein des établissements. En accédant à ces ressources financières, les entrepreneurs peuvent réduire le risque financier associé au lancement de leur entreprise.

Une opportunité unique pour les entrepreneurs

Lancer une startup au Royaume-Uni présente une multitude d’opportunités grâce au vaste réseau universitaire du pays. En exploitant ces ressources – qu’il s’agisse d’accès aux infrastructures, d’expertises spécifiques ou de talents diversifiés – les entrepreneurs peuvent se positionner favorablement sur le marché britannique.

La collaboration avec les universités ne se limite pas seulement à l’accès aux ressources ; elle ouvre également la porte à un écosystème dynamique où innovation et créativité prospèrent. En intégrant ces éléments dans leur stratégie commerciale, les entrepreneurs français peuvent non seulement réussir sur le marché britannique mais aussi contribuer activement au progrès technologique et économique du pays.

En somme, le Royaume-Uni offre un environnement propice à l’entrepreneuriat où chaque startup a la possibilité non seulement de croître mais aussi d’innover grâce à une collaboration étroite avec ses institutions académiques. Pour ceux qui envisagent cette aventure entrepreneuriale outre-Manche, il est essentiel d’explorer toutes les possibilités offertes par ce réseau universitaire riche et varié.

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Vincent Bryant, le PDG de Deepki, une start-up spécialisée dans l’immobilier durable

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Portrait de Vincent Bryant

Vincent Bryant est le PDG et cofondateur de Deepki, une entreprise qui propose une solution SaaS pour optimiser la performance environnementale et énergétique des bâtiments. Grâce à l’analyse des données existantes, Deepki permet aux acteurs de l’immobilier de réduire leur consommation d’énergie, leurs émissions de CO2 et leurs coûts d’exploitation. Portrait d’un entrepreneur engagé pour la transition écologique du secteur immobilier.

Un parcours d’ingénieur spécialisé en efficacité énergétique

Vincent Bryant est diplômé de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon en 2006, où il se spécialise en génie énergétique et environnement. Il poursuit ses études à la London Business School, où il obtient un Executive MBA en 2013.

Voici une vidéo présentant cette start-up :

Il débute sa carrière chez Schneider Electric, comme ingénieur conseil en énergie. Il accompagne les clients industriels et tertiaires dans la mise en œuvre de solutions d’efficacité énergétique. Il rejoint ensuite Cofely Ineo (groupe Engie), où il devient responsable puis directeur du département efficacité énergétique. Il y développe de nouvelles offres et activités liées à la performance énergétique des bâtiments.

En 2014, il décide de se lancer dans l’entrepreneuriat et cofonde Deepki avec Emmanuel Blanchet, un ancien collègue chez Engie.

Une vision innovante pour l’immobilier durable

Deepki est née de la conviction que l’immobilier peut être une force bénéfique pour la planète et pour les profits. Le secteur immobilier représente en effet 40% de la consommation d’énergie mondiale et 36% des émissions de gaz à effet de serre. Il existe donc un potentiel énorme d’amélioration de la performance environnementale des bâtiments, tout en générant des économies pour les propriétaires et les gestionnaires.

La solution proposée par Deepki repose sur l’exploitation des données existantes, sans avoir besoin d’installer des capteurs ou des compteurs supplémentaires. Grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle, Deepki analyse les données issues de différentes sources (factures, contrats, plans, audits, etc.) et identifie les leviers d’action les plus rentables pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments. Par exemple, Deepki peut détecter des anomalies de consommation, proposer des actions correctives, prioriser les travaux de rénovation ou encore optimiser le pilotage des équipements.

La solution de Deepki s’adresse à tous les acteurs de l’immobilier : bailleurs sociaux, foncières, promoteurs, gestionnaires de patrimoine, etc. Parmi ses clients, on trouve notamment BNP Paribas Real Estate, Nexity, Icade, SNCF ou encore EDF. Depuis sa création, Deepki a permis d’éviter l’émission de plus de 500 000 tonnes de CO2 et de réaliser plus de 100 millions d’euros d’économies.

Une ambition internationale et sociétale

Deepki ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise a levé 20 millions d’euros en 2020 auprès de plusieurs fonds d’investissement, dont Revaia (ex-Gaia Capital Partners), Highland Europe et Bpifrance. Cette levée de fonds doit lui permettre d’accélérer son développement à l’international, notamment en Europe et en Amérique latine. Deepki est déjà présente en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne et au Mexique.

Deepki affiche également une forte dimension sociétale. L’entreprise est labellisée B Corp depuis 2019, ce qui signifie qu’elle respecte des critères exigeants en matière de responsabilité sociale et environnementale. Deepki s’engage notamment à favoriser la diversité au sein de ses équipes, à soutenir des projets solidaires et à sensibiliser ses parties prenantes aux enjeux du développement durable.

Vincent Bryant est donc un entrepreneur à la fois visionnaire et engagé, qui contribue à faire de l’immobilier un secteur plus vertueux et plus performant.

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Bureaux du Cœur : l’association qui transforme les entreprises en lieux d’accueil solidaires

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Bureaux du cœur

Vous avez sûrement déjà entendu parler des Bureaux du Cœur, cette association qui propose aux entreprises de mettre à disposition leurs locaux le soir et le week-end pour héberger des personnes en situation de grande précarité. Mais connaissez-vous vraiment l’histoire, la vision et les valeurs de cette initiative solidaire et innovante ? Nous vous proposons de découvrir cette association qui fait rimer entreprise et engagement social.

Une idée simple et généreuse

L’association Bureaux du Cœur a été créée en 2021 par Pierre-Yves Loaëc, dirigeant de l’agence digitale Nobilito, avec le soutien du Centre des jeunes dirigeants (CJD) de Nantes. L’idée lui est venue en constatant que ses bureaux étaient vides la nuit et le week-end, alors que des milliers de personnes dormaient dans la rue ou dans des conditions indignes. Il a alors imaginé un dispositif simple et sécurisé pour accueillir ces personnes dans ses locaux, en leur offrant un lit, une douche, un repas et un accompagnement social.

Voici une vidéo présentant cette association :

Un concept qui se développe dans toute la France

Le concept des Bureaux du Cœur a rapidement séduit d’autres chefs d’entreprise, sensibles à la cause du mal-logement et désireux de s’engager concrètement pour la solidarité. Aujourd’hui, l’association compte plus de 200 entreprises adhérentes, réparties dans 22 villes de France. Elle est présidée par Louis Chevallier-Chantepie, qui a succédé à Pierre-Yves Loaëc en 2023. L’association mobilise les compétences de ses membres pour gérer les aspects juridiques, résidentiels, logistiques et humains du dispositif.

Un campus pour rassembler la communauté

En 2023, les Bureaux du Cœur ont inauguré leur campus à Nantes, un lieu dédié à la formation, à l’échange et à la convivialité pour tous les membres de l’association. Le campus accueille régulièrement des événements, des ateliers, des conférences et des rencontres entre les hôtes, les relais, les invités et les bénévoles. Un moment propice aux échanges et à la rencontre entre tous les adhérents.

Un impact social et environnemental positif

Les Bureaux du Cœur ont pour objectif de contribuer à la lutte contre le mal-logement, en offrant aux personnes accueillies une solution d’hébergement temporaire, mais aussi un accompagnement personnalisé pour les aider à retrouver une stabilité et une autonomie. L’association travaille en partenariat avec des associations locales, qui assurent le repérage, l’orientation et le suivi des bénéficiaires. Les Bureaux du Cœur ont également un impact environnemental positif, en optimisant l’utilisation des espaces de travail et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage et à l’éclairage.

Un modèle inspirant pour d’autres pays

Fort de son succès en France, les Bureaux du Cœur ont décidé de partager leur expérience et leur savoir-faire avec d’autres pays confrontés au problème du mal-logement. L’association a ainsi créé un réseau international, baptisé “Offices of the Heart”, qui regroupe des organisations similaires dans plusieurs pays européens, comme l’Espagne, l’Italie ou la Belgique.

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